La disparition du verbe

A la façon de Loïc Demey…

“Depuis, ma pensée se désordre. Mon langage se confusion. D’un commencement comme ça. Je voiture Adèle jusqu’à la gare de l’Est, elle se départ chez elle, distance d’ici. Bien trop lointain. Elle m’amour, je l’énormément, mais elle s’en retour. A trois centaines de kilomètres.”

Je, d’un accident ou d’amour, Loïc DEMEY chez SGDL

A moi, maintenant…

Bataille d’oreiller !

J’oeil clos dans le noir, larme de joie. Un souvenir coin à mes lèvres retroussées jusque dans un passé-loin.
Le petit garçon bataille d’oreillers et des centaines de plumes blanches dans le ciel, une magie partout aux pieds. Mais une maman-pas content me larme les joues. Alors je sourcil froncé un moment, silence autant que mes forces possibles. Mais pas longtemps car une maman-sourire sans résistance hilare avec moi, jusqu’à l’heure des paupières. Et je roupillon avec toute la douceur d’une maman-nuit.

N’est-ce qu’une invention-rêve qui pépite et brille dans la nuit claire ?

Le soir noir sourit
Babille et s’agite
Pique une larme et s’endort.

Dans une envolée tourbillonnante il s’écrie,
Se dresse jubilant, fier, fou : il déraisonne !

Partout dans le ciel blanc, il dépose son cri :
Pas de mot ni de sens. Là, c’est la joie qui sonne !

Pardi ! Les jeux d’enfants clament à tous les mondes
Qu’on se trompe bien à être celui qui gronde.

Et les plumes blanches nuage dans le ciel,
Larmes à nouveau une maman-fachée qui presque.
Sans raison ni cri, les mots-rires éveillés
Somme avec maman-chaud un tout doux qui housse.

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